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Le Monitor est un enregistreur de sondes Watermark. Il permet d’afficher et d’enregistrer automatiquement les sondes Watermark.
C’est un outil qui permet d’apprecier la dynamique de l’eau dans le sol en culture irriguée.
Le Monitor est commercialisé principalement sous deux versions: la version enregistreur (R2-DL) et la version connecté via GSM (R2-DX). Nous detaillerons ici le principe et les avantages de l’outil.
Principe de fonctionnement
Le Monitor permet d’enregistrer classiquement 6 sondes Watermark, 1 sonde de température du sol et une sonde de teméparture de l’air.
Les 6 sondes Watermark sont réparties sur 3 points de mesures à 2 profondeurs (racines de surface et racines de profondeur).
Ce choix, extrement important, à été définies par les centres technique et obéis à des lois statistiques (une expérience perd en puissance quand le nombre de mesures est inferieur à 6).
« A l’usage en irrigation localisée, on a constaté que l’on obtenait des résultats acceptables en passant de 6 à 3 points de mesure.
Le bon senes indique que ce chiffre est un minimum. En effet, en raison de l’hétérogénéité du sol et du niveau de précision des mesures, on ne peut pas se fier à un seul site d’observation.
Il est évident que dans le cas de 2 sites de mesures, s’il y a divergence, on ne peut pas trancher. Donc, on est tout naturellement arrivé à préconiser au moins 3 sites de mesure.
Dans ces conditions, si l’un des sites donne des mesures très differentes des deux autres ou si les 3 sites donnent des valeurs élognées, on peut s’affranchir de cette difficulté et obtenir une representation relativement exacte de la situation en calculant la valeur médiane pour la parcelle. »Extrait de La tensiomètrie pour piloter les irrigations de G. Tron, C. Isbérie P. Chol – educagri éditions
Le graph web, outil de lecture
Le Monitor enregistre les valeurs des sondes sous un format tableur. Les données peuvent etre transférés sur une plateforme graphique. Pour la version R2-DX, cela se fait automatiquement tous les jours et pour la version R2-DL il faut transferer soi-meme les données sur loa plateforme web à l’aide de la carte micro-SD.
La plateforme est très complete. Nous présenterons ici uniquement les graphiques representants les sondes.
Le graphe des médianes
Le graphique des médianes est le premier à s’afficher. En statistique, la médiane correspond à la valeur centrale d’un ensemble de données : cela signifie qu’on exclut ici la valeur la plus basse et la plus haute parmi les trois sondes.
La courbe bleue représente la médiane des sondes tensiométriques de surface (généralement placées à 15, 25 ou 30 cm de profondeur), tandis que la courbe rose correspond à la médiane des sondes placées en profondeur (45, 50 ou 60 cm).
Une courbe montante indique une augmentation de la tension, donc un assèchement du sol, souvent lié à une demande hydrique plus importante de la plante. Une courbe descendante indique un apport d’eau (pluie ou irrigation).
Pour faciliter l’interprétation, le graphique est découpé en quatre zones colorées : Excès d’eau; Capacité au champ (C.C); Confort hydrique; Assèchement.
Cette échelle de couleurs est standardisée, quel que soit le type de culture observé.
Le graphe des sondes individuelles
Le graphique des sondes individuelles permet d’observer l’ensemble des sondes positionnées sur le terrain. En général, les sondes d’un même horizon (profondeur) évoluent de manière cohérente. Toutefois, des écarts peuvent apparaître entre elles.
Ces différences s’expliquent souvent par une hétérogénéité de sol ou par des variations d’arrosage qui n’étaient pas visibles à première vue : positionnement des goutteurs, vigueur différente entre deux arbres, zones plus compactes ou plus drainantes, etc. Ces differences sont normales et doivent être accéptées tant qu’elle ne sont pas abérantes.
Les courbes de tempéraure
Le Monitor est cablé avec 2 sondes de température, une pour le sol et une pour l’air. La température du sol corrige la mesure electrique des sondes tensiomètriques. La sonde de température de l’air donne une indication météo intéréssante. Ainsi les courbes de température sont interressantes pour comprendre les tensions du sol. On sait que si le sol est en dessous de 15°c, les racines du végétale ne vont pas être très actives. Ensuite la température de l’air peu expliquer de brusque cnahment sur les tensions. SI la température augmente fortement d’une semaine à l’autre, il serait logique que les tensions montent plus cette semaine là.
Interprétation des mesures
L’interprétation des mesures repose avant tout sur l’évolution des courbes. Une courbe qui monte indique un sol qui se dessèche progressivement ; à l’inverse, une courbe qui descend traduit une réhumectation du sol, généralement après un arrosage ou une pluie. On s’intéresse davantage à la dynamique des valeurs qu’à leur valeur absolue.
On observe ensuite la vitesse de montée des courbes. Ce qui compte, c’est plus la manière dont les valeurs évoluent dans le temps que leur niveau exact à un instant donné.Une augmentation de 10 centibars en une semaine ne signifie pas la même chose qu’une hausse équivalente en une seule journée ! Cela donne des indications précieuses sur la dynamique d’extraction de l’eau par la plante.
Dans l’exemple présenté ici, les courbes correspondent à un système d’aspersion, ce qui se traduit souvent par des variations plus marquées. Pour un système en goutte à goutte, on recherchera plutôt une courbe plus stable, avec des arrosages plus fréquents et localisés.
On remarque également, en début de campagne, un assèchement plus rapide du sol en surface. Cela est logique : les racines de la culture annuelle n’ont probablement pas encore atteint l’horizon de profondeur. En revanche, en fin de campagne, la demande hydrique se déplace vers la profondeur, ce qui montre que le système racinaire s’est développé.
Enfin, certaines sondes restent longtemps dans la zone d’excès d’eau. Si cette situation persiste au-delà de 24 heures après un arrosage, cela peut poser problème : un excès prolongé d’eau peut provoquer une asphyxie racinaire, nuisible au bon développement des plantes.
Pour conclure
L’interprétation des courbes de tension est relativement accessible une fois que l’on comprend leur logique de fonctionnement. Avec un peu de pratique, il devient facile de repérer les grandes tendances et d’identifier les moments clés pour ajuster l’irrigation.
Cependant, l’expérience joue un rôle important : elle permet de mieux apprécier les subtilités liées à la culture, au type de sol, ou encore au système d’irrigation utilisé.
Dans certains cas, il peut être utile de se faire accompagner par des techniciens pour bénéficier d’un regard extérieur et d’un accompagnement spécialisé, notamment en phase de démarrage ou pour affiner sa stratégie d’irrigation.
Plus d’informations sur notre service de conseil ici : Conseil irrigation – Agro Ressources
Etienne, Tehnicien chez Agro Ressources
